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Ben, Nath et New York
21 juillet 2006

L'inoubliable départ de Nath

Je crois qu'on ne pouvait pas parler de New York sans parler de mon départ...
En effet, je crois que j'ai fait très fort : je pense être la seule personne à être arrivée à l'aéroport...un jour avant son départ !


Imaginez ma tête quand j'arrive devant la gentille dame de British Airways à CDG pour faire enregistrer mes bagages et qu'elle me répond "euh, vous savez que vous partez demain ?".
D'autant plus que c'est la maman de Ben qui m'avait gentillement accompagnée à l'aéroport...

Me voici donc avec mon poids en bagage, coincée à l'aéroport, en train de laisser un message, toute penaude, sur le répondeur de la maman de Ben pour la prévenir.
Prête à prendre un hôtel sur place, je reçois le gentil coup de fil qui a sauvé ma vie ce jour là: la mère de Ben vient me récupérer et en plus, elle me ramène à l'aéroport demain (c'est à dire le VRAI jour de mon départ !).
D'après Michaël (le frère de Ben, faut suivre !), si Ben avait été à leur place, il m'aurait "destroy"). Comment ça, qui dit que Benjamin est nerveux !?!?

avion


Bref, tout ça pour dire que j'ai finalement réussi à partir de Paris mais que la poisse a continué : le premier vol a eu plus d'1H de retard. Résultat : j'ai loupé la correspondance à Londres. Et le 2ème avion dans lequel on m'a mis était également en retard de 2h.
Plus 1h30 d'attente à Londres...Je vous laisse faire le calcul...je suis arrivée à 00h30 à NEW YORK CITY !

Et là, pour couronner le tout, cher lecteur qui doit croire que le calvaire est terminé, je vois que mes bagages n'ont pas suivi (forcément, ça devait arriver!) donc fallait faire la queue chez British pour signaler leur disparition et les faire livrer au YMCA (là où on est logé jusqu'au 1er août).
Là, la gentille dame me donne une jolie carte de crédit avec 100$  dessus pour me dédommager et je me dis "chouette !". Mais, oh poisse quand tu nous tiens !!! A ce jour (le 13 août), la carte ne marche toujours pas et sur leur site, quand je veux connaître mon crédit, on me dit que ma carte n'existe pas.

Moralité : SCNF et British Airways, même combat !

Et encore, je vous épargne le passage à l'immigration (avec un grand Black qui fait peur, et qui pose plein de questions du genre "pourquoi vous êtes là pour 3 mois ?" "oui, mais comment vous faîtes pour payer ce voyage?" "oui mais, vous avez un travail en France ?" etc...) !


Enfin bon, ce qui compte c'est que j'ai quand-même retrouvé Ben (qui attendait depuis 3h à l'aéroport, je vous laisse imaginer son état...) et qu'on s'éclate depuis comme des petits fous !!!

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Commentaires
H
Hi hi hi ça c'est un bel acte manqué!
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